Thème 3 : la Chine urbaine

Topos : la Chine est un pays rural et arriéré. C'est totalement faux en 2016. Pourquoi donc cette image ? -> les campagnes sont encore densément peuplées, l'histoire de la Chine est l'histoire de la paysannerie (on présente souvent les défis de l'agriculture chinoise). Ce n'est que depuis 2010 que les urbains sont plus nombreux.
Aujourd'hui, les villes sont les vitrines de l'ouverture de la Chine. Pékin -> JO en 2008, Shanghai -> expo universelle en 2010. Grands ports mondiaux chinois montrés de manière récurrente. Les métropoles chinoises sont aussi des métropoles mondiales.
Aujourd'hui, la politique du gouvernement chinois est de limiter le départ des ruraux en transformant les campagnes en villes.

I- Réseaux urbains : hiérarchies et équilibres
1. La forme de l'armature urbaine
•a. Des méga-régions métropolitaines.
•b. Les réseaux des petites villes et des villes moyennes.
2. Métropoles et logistique en Chine : les réseaux de la mondialisation
•a. La logistique métropolitaine d'exportation : Shanghai et Shenzhen.
•b. Les défis logistiques des aires métropolitaines.
3. Les réseaux de transports collectifs : façonner la ville
•a. Le poids des héritages dans les mobilités urbaines.
•b. Diversité des réalisations et des résultats.

II- Les formes urbaines comme expression de politiques urbaines volontaristes ?
1. La ville chinoise est-elle standardisée ?
•a. L'avènement de la ville générique.
•b. Les "10 figures de la ville générique".
2. Dynamiques et organisation des métropoles chinoises.
•a. L'étalement urbain.
•b. Le développement de la fragmentation spatiale.
3. Les projets urbains comme expression de l'encadrement urbain
•a. Shanghai : un réseau de villes nouvelles.
•b. Kashgar : entre sinisation et modernisation.
•c. Ordos : l'urbanisation des steppes.

I- Réseaux urbains : hiérarchies et équilibres

Modèle centre-périphérie. Centre : attractif sur les hommes, les activités, qui polarise, peut être double, n'est pas nécessairement géographiquement au centre. La périphérie est celle qui perd ses habitants et richesses au profit du centre, divisée entre périphéries intégrées où le centre déverse parfois une partie de ses activités, périphéries exploitées qui fournissent au centre ce dont il a besoin et périphéries délaissées, marginalisées, d'aucun intérêt pour le centre. Marche à absolument toutes les échelles.

1. La forme de l'armature urbaine
a. Des méga-régions métropolitaines.

La métropolisation chinoise s'accompagne de différents phénomènes :
- Éclate, déséquilibre le monde rural au profit des villes (départs).
- Multiplie les pôles urbains sur le territoire, et surtout sur le littoral. Forme des méga-régions métropolitaines.
Territoires où l'on trouve des villes de toutes les tailles (centaines de milliers (??) - dizaines de millions (??)) qui attirent. Trois premières villes chinoises : Pékin, Shanghai, Hong Kong.

Pékin. Capitale politique et géopolitique. Rayonnement particulièrement important. Siège du PCC, siège du gouvernement. Tout y est décidé. Siège du pouvoir militaire (= Armée populaire de libération -> ALP). Elle n'est pas la plus grande puissance économique, mais elle influence l'économie du pays. A une échelle régionale, son influence s'étend jusqu'au Heilongjiang et jusqu'au centre. La ville de Pékin est une capitale régionale, anciennement industrielle, aujourd'hui tournée vers le secteur tertiaire.

Hong Kong est la ville moderne, ville ouverte, ville internationale. Elle a en effet été un comptoir anglais jusqu'à la fin du XXème siècle. Elle apparaît comme une plaque tournante de l'Asie. Aujourd'hui, elle a un rayonnement particulièrement important sur le sud de la Chine. Delta de la rivière des perles. Tête de pont de toute cette région. Elle est un NPI (= nouveaux pays industrialisé). Influence plus ponctuelle sur des tas d'autres espaces en Chine. Rayonnement polycentrique.

Shanghaï. Développements et atouts voulus par Pékin. Au début des années 1990, Hong Kong n'est pas assez chinoise pour Pékin, et trop loin, hors de son contrôle. Développement de la ville de Shanghaï pour rééquilibrer, pour avoir une ville portuaire capable de concurrencer Hong Kong. 18 millions d'habitants. Vitrine de la Chine, modernisée à toute vitesse, image utilisée à l'échelle internationale. Transformation et dynamisation. Rayonnement sur des territoires différents.

Des territoires en marge sur le grand ouest, qui échappent à cette situation.
Aujourd'hui, la Chine envisage pour ces territoires un rayonnement non seulement national mais mondial.

b. Les réseaux des petites villes et des villes moyennes.

- Chaoda chengshi : + de 10 millions
- Teda chengshi : 5 à 10 millions
- Da chengshi : 1 à 5 millions
- Zhongdeng chengshi : 0,5 à 1 million
- Xiao chengzhen : - de 0,5 millions.

Les grandes villes (+ de 1 million) sont les capitales de leur province. En France : Lyon = 1,5 million d'habitants. Ces grandes villes règnent sur un territoire bien plus grand.

A Chongqing : énormes usines de mobylettes ouvertes par Yamaha, alors que son siège social est à Shanghai. Loin du littoral, la main-d’œuvre moins chère -> les villes hors du littoral sont attractives aussi, d'une façon différente.

Très grand nombre de petites et moyennes villes. ex : Zhejiang, littoral, près de la ville de Shanghai. Son taux d'urbanisation a explosé : 15% en 1990, 66% aujourd'hui. 55 millions d'habitants, 2ème province la plus riche de Chine. Les villes qui ont connu les plus fortes croissances depuis les années 1990 sont celles de 300 000 - 1 million d'habitants. Méthode de développement typique de l'Asie. Desakota (nom par Terry McGee, Nouvelle-Zélande) : terme indonésien qui signifie "ville", "village". Périurbanisation. Campagnes autour des pôles hyper densément peuplées (150 habitants au km² : rien à voir avec les campagnes européennes). Activités agricoles et industrielles (nourrissent les populations). Les campagnes sont très intégrées : connectées par des axes routiers, ferroviaires. Au Zhejiang : maillage urbain très important, espaces attractifs, dynamiques. Quatre couches : très grandes/grandes villes, villes moyennes, petites villes, bourgs ruraux. Très peu de zones en marge. C'est le cas dans n'importe quelle province du littoral.

2. Métropoles et logistique en Chine : les réseaux de la mondialisation

Développement de la logistique et des transports, capital pour le développement économique. Économie très ouverte, la Chine échange avec les quatre coins de la planète.

a. La logistique métropolitaine d'exportation : Shanghai et Shenzhen.

Structures pour permettre leur extraversion. Main-d’œuvre peu chère. ZES. Exode de la main-d’œuvre rurale flexible et docile qui a permis le développement économique, mais il ne suffit pas à l'expliquer. C'est le transport qui le fait.
Pudong à Shanghai : 1994/aujourd'hui. Port ultra moderne, structures (immeubles) comparables à celles d'un CBD. Ville transformée en noeud multimodal (Shangyang).
Shenzhen, immédiatement limitrophe de Hong Kong. Immense port, à la base concurrent, désormais complémentaire. + ports secondaires. Fluidité d'exportation réfléchie.

b. Les défis logistiques des aires métropolitaines.

- Les technologies de l'information. Nécessité d'un réseau de communications développé. Moins qu'en Europe ou qu'aux USA.
- La finance. Besoin d'investissements faramineux. L'État veut avoir la main sur les financements. Peur que des villes s'endettent.
- Les ressources humaines. Un personnel de plus en plus qualifié est requis pour faire marcher la chaîne logistique, mais il est difficile à trouver.
- Les infrastructures intermodales.

3. Les réseaux de transports collectifs : façonner la ville
a. Le poids des héritages dans les mobilités urbaines.

Aujourd'hui, difficulté de faire coexister l'extension de la ville et la liaison entre les quartiers.

La ville du XXème siècle en Chine est façonnée par l'idéologie. Vision fonctionnaliste de la ville.[color=#c9c9c9] Quartiers d'habitation, quartiers du pouvoir, quartier où les gens vont travailler : sectorisation très ferme. Chaque quartier à ses fonctions. Artificiel.

Années 1980 : rupture avec le modèle soviétique + socialisme de marché. -> Ce n'est plus l'État qui gère l'évolution de la ville. Libéralisation du marché foncier. Développement des promoteurs qui décident des programmes, des fonctions. Développement des transports individuels. Beaucoup plus de véhicules en circulation. La privatisation entraîne un choix des entreprises dans les quartiers desservis. Seulement les plus intéressants. Les transports sont souvent sous-dimensionnés. Le développement de l'automobile conduit les autorités à limiter le trafic des bicyclettes (problèmes de code de la route, accidents), sauf que la voiture est trop chère pour beaucoup. Discriminant.

Le nombre de transport a explosé : de 2 millions (en ??) à (??) millions (en 2010). On se rend compte de nombreux problèmes dans la façon de concevoir les transports. Embouteillages, pollution.

b. Diversité des réalisations et des résultats.

On s'accorde pour maîtriser la circulation : nécessité de transports souterrains, de transports qui desservent les zones éloignées (type RER). On favorise les transports en commun et la bicyclette (30% des transports sont des bicyclettes à Shanghai).
Mesures plus drastiques : à Shanghai, on a mis en place un système d'enchères. On doit acheter le droit de posséder une voiture (mais les gens ont prétendu habiter à l'extérieur). -> taxe pour ceux qui arrivent à Shanghai.
A Pékin : circulation alternée (un jour pour les plaques paires, un jour pour les plaques impaires). Mais embouteillages. 2010 : autoroute bloquée sur 100 km pendant 12 jours. Nécessité de mesures plus drastiques encore. A Pékin, on tire au sort les gens ayant le droit d'acheter une voiture. 1% l'obtiennent.
Mesures à court terme. Ces mesures n'existent que dans les grandes villes, et cette dernière n'existe qu'à Pékin.
Autre solution. Développement des TOD : Transit Oriented Developement, projet immobilier connecté avec des réseaux de transports en commun. Zones de transit pour encourager les populations à les prendre. Gare de Xighimen. Peu de parkings autour des habitations.
Interconnexion des transports et des habitations, mais les villes ont toujours des quartiers moins bien reliés.

II- Les formes urbaines comme expression de politiques urbaines volontaristes ?
1. La ville chinoise est-elle standardisée ?
a. L'avènement de la ville générique ?

Apparition d'un modèle urbain chinois, qui découle des réformes, mais aussi de la volonté d'uniformiser la ville. Ce sont les mêmes promoteurs qui construisent aux quatre coins de la Chine. Sinisation dans les territoires autonomes qui ne veulent pas de l'identité chinoise.
Rem Koolhaas, de Hollande, déprécie ces villes génériques, cette reproduction à l'infini, homogénéisation de ce qui devrait être particulier dans une ville. C'est lui qui a identifié les dix éléments suivants.

b. Les "10 figures de la ville générique".

- La trame urbaine en damier. Découpage orthogonal, carré. Justification dans la culture chinoise : la ville serait d'après un texte ancien idéalement un damier, avec un quadrillage. Il existait déjà avant, mais il revient à la mode parce qu'il permet de grandes avenues pour les voitures, mais aussi parce que les espaces découpés sont ceux accordés aux promoteurs, et encore parce qu'il correspond à une volonté de rationaliser l'espace urbain.
- Rues piétonnes, inspirées de l'occident, créées pour la première fois à Shanghai. Une partie du centre-ville est piétonnisée. Société de consommation qui s'impose.
- Écran géant, comme à Tiananmen, qui permet d'exalter les valeurs de la Chine et le patriotisme chinois, de diffuser le discours officiel, de passer de pubs, de donner les informations du gouvernement.
- Le quartier d'affaires et ses tours. Quartier de Pudong, CBD, pour donner une image de ville mondiale. 1,5 millions de Chinois vivent aujourd'hui à Pudong, ils s'y trouve 8 000 sociétés. Tour CCTV dans le quartier d'affaires de Pékin, dit le donut.
- Gare et aéroport de verre et d'acier, éléments constitutifs, très aseptisés, comme partout en Europe et dans le monde.
- Le centre "urbain" touristifié. Patrimoine qui attire. ex : la vieille ville chinoise de Shanghai a été reconstruite. Mais pour les Chinois, le patrimoine n'est pas géographique, il est dans les livres. C'est pour les touristes qu'on construit ces faux anciens quartiers, payants.
- Le quartier branché. ex : Xintiandi. Beau quartier, "bobo", pour les populations aisées. Gentrification.
- Hypermarché Carrefour. 200 hypermarchés dans les villes pour Carrefour. Traduit par "Bonheur et prospérité pour la famille". Modernité. Pour les classes moyennes. Les hypermarchés sont dans les centre-villes.
- Les fast-foods, mode importée d'occident, présents dans toutes les villes chinoises. Normalisation de la consommation.
- Le grand événement mondial. JO de Pékin, Exposition universelle de Shanghai en 2010. Pavillon qui a subjugué. Façon de faire du marketing urbain. Justifie la modernisation, les changements dans la ville.

2. Dynamiques et organisation des métropoles chinoises
a. L'étalement urbain.

La ville occupe de plus en plus de place sur le territoire. Gourmande. Au cours des 20 dernières années, 200 000 km² de terre accaparées par les villes. exemple : Wuxi, 6 millions d'habitants. Lotissements synonymes de modernisation : les logements individuels demandent beaucoup d'espace. 78% des bâtiments construits ces dernières années l'ont été à la périphérie, en repoussant les limites de la ville (à Wuxi toujours).

b. Le développement de la fragmentation spatiale.

Habitat traditionnel : Shikumen, sans étages, début XXème, en briques, regroupés dans des ruelles appelées liliongs très étroites. Beaucoup ont été rasés (gaspillage de place, pas de possibilité de faire circuler les voitures), d'autres restaurés, de manière à être gentrifiés.
Habitats aisés voire très aisés. Villas Yosemite à Pékin, un peu partout autour des villes chinoises. Enrichissement extrême d'une partie des populations. Ce sont des gated communities. Bien desservies, à 30 min du CBD de Pékin. Prévision de 600 villas (100 pour le moment). 200, 400 m². Proposent beaucoup de divertissement (équitation, salon de beauté, golf). Ce type de programme immobilier est très critiqué par rapport au manque de place.
Logements en marge, pas nécessairement en périphérie. Des migrants ruraux par exemple. Mingongs à Pékin. Pas de bidonville mais habitat précaire, informel. D'autres poches de pauvreté moins visibles (ex : dortoirs où on entasse les travailleurs d'une usine).
Villages urbains, à la périphérie de la ville, comme à Tang jaling (??), à 20 km au nord de Pékin : anciens ruraux, gens qui n'ont plus de quoi vivre en ville (40% sont des étudiants dans cette ville). Minimum de confort. Ségrégation très forte. Quartiers entourés de grillages.

3. Les projets urbains comme expression de l'encadrement urbain
a. Shanghai : un réseau de villes nouvelles.

Phénomène d'étalement. Les pouvoirs publics veulent l'encadrer : quartiers TOD dans la ville, mais aussi villes nouvelles. Projet "One city, nine towns". On crée ex nihilo des villes entières pour absorber une partie de la population. Chaque ville doit avoir une identité.
Exemple de Songjiang, au sud-est de Shanghai. Très facilement accessible, par le métro, par le chemin de fer. Pôle résidentiel -> logements mais aussi activités pour désengorger Shanghai -> nouveau centre universitaire de Shanghai. Parmi les quartiers résidentiels, on donne à celui de Thames Town des airs de docks de Londres. Cachet britannique : église décorative, tramway, cabines téléphoniques. Reproduction du royal crescent, avec des inspirations victoriennes. 97% des habitations ont été vendues avant même d'avoir été construites, mais elles sont aujourd'hui occupées à 20%.
Problèmes de moyens chez les populations. Pas assez de logements à bas prix, mais beaucoup de logements de standing. Les gens qui ont acheté à Thames Town ont acheté pour la spéculation. Ville quasiment vide, à part des touristes et des mariés qui veulent se faire photographier là-bas. Tout ça ne correspond pas du tout à l'objectif de loger des populations.

b. Kashgar : entre sinisation et modernisation.

Ville mythique de l'Asie centrale, qui date de l'Antiquité. Ville oasis, vieille de 2500 ans, étape dans la route de la soie. 400 000 habitants, petite ville pour la Chine. Ouest du désert du Taklamakan. Seulement 40% (et encore 6% il y a peu (années 80 ??)) de Han : la population est essentiellement ouïghoure. On essaye à toute force de maintenir le Xinjiang dans la Chine. Pékin envoie des Han dans les grandes villes. Ce sont eux qui ont le pouvoir économique et les postes de commandement.
"Modernisation" : sinisation. Opposition entre la ville traditionnelle (médina musulmane, ruelles, mosquée) et la ville plus chinoise (grands immeubles, statue de Mao, écran géant). On va même plus loin : le but n'est pas de juxtaposer un quartier ouïghour et un quartier chinois. On rase donc la vieille ville de Kashgar : la moitié, pour l'instant (100 000 personnes). Écrasement des manifestations d'indépendance + modernisation de l'habitat. Reconstruction : logements collectifs façon chinoise, mais aussi rues en style néo-ouïghour, qui évoquent des bazars, avec des mosaïques bleues. + Réinvention de l'espace traditionnel. Décor. ex : quartier des potiers, payant, reconstruit à l'identique mais aseptisé. Diviser pour mieux régner. Grandes avenues rectilignes. Les espaces traditionnels sont enclavés, les populations sont isolées.
Il ne s'agit pas que de machiavélisme. Le patrimoine n'est pas aussi important pour la Chine. Les Ouïghours n'ont pas cette vision non plus, mais ils ont la sensation de la destruction de leur propriété.

c. Ordos : l'urbanisation des steppes.

Mongolie Intérieure. Ordos est une ville entièrement nouvelle, à proximité du fleuve jaune. Pas de grandes villes (ou peu) en Mongolie du fait des populations nomades. Deux autres villes construites : Baotou et Hohhot, avec qui elle forme le "triangle d'or". Autre forme de colonisation. Villes à la chinoise, villes millionnaires, géantes.
Non loin de la Mongolie ("Extérieure") -> volonté de créer des liens économiques avec la Mongolie.
Axe majeur de la composition urbaine de Kangbashi. La ville est encore vide. On crée des immeubles géants, un théâtre, une philharmonie, un musée. Axes de circulation, autoroutes qui relient les deux autres villes. Aéroports, stades, bibliothèques. [color:2181=##c9c9c9]Locaux, commerciaux, etc. Quartiers plus huppés, avec des mélanges de styles.
Prévue pour un million d'habitants, comme dans les deux autres. Actuellement, il y a 60 mille personnes dans cet espace gigantesque. L'endroit fascine l'occident. Les Chinois parlent de "métropoles en devenir", de "la cité chinoise de demain", pas de "ville fantôme". On espère 300 000 habitants.
Critères environnementaux. Retraitement des eaux usées, arbres, transports urbains gratuits. Ville (??) inquiétante : caméras de sécurité partout. Spéculation immobilière qui a augmenté de 350%. Ikéa, Walmart, qui font le pari que ça va marcher. La ville se développe de manière totalement artificielle, mais on espère. On pourrait supposer que la ville soit peuplée de force.

Conclusion.

Reflet des inégalités. Reflet de l'Histoire. Reflet de ses évolutions. Témoignage de l'intégration de la Chine dans la mondialisation, et nécessaire à l'intégration des territoires aux velléités d'autonomie.