Le protestantisme par thèmes
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Le protestantisme par thèmes
1. Les principaux "mouvements" chrétiens
2. Personnages
2. Personnages
Lucy Austen- Messages : 275
Date d'inscription : 14/03/2017
1. Les principaux "mouvements" chrétiens
c tré le brouillon lol
• Béguinage : communautés qui ne sont pas composées de moines ni de moniales, vivant dans le dénuement, cherchant à atteindre la mystique par la prière. Ces pratiques réprimées au XIVème, puis tolérées, puis à nouveau réprimées. S'agit-il d'un mouvement contestataire, dangereux pour l'Église (désobéissance) ou simplement différent (innovation qui ne remet pas en cause l'autorité de l'Église) ? Là réside la mince frontière avec l'hérésie.
• OP et OFM. Ils apparaissent au XIIIème siècle. Ils correspondent à une règle de vie qui n'est ni tout à fait dans le siècle, ni tout à fait à l'écart de lui. Les frères dominicains et franciscains résident dans la ville, ils accèdent à l'espace public et doivent prêcher. Ils s'adaptent à la population.
- OP : ordre des prêcheurs ou des frères prêcheurs (ordo fratrum prædicatorum), soit ordre dominicain. Créé par Dominique de Guzman en 1215. Formation hyper élitiste.
- OFM : ordre des frères mineurs (ordo fratrum minorum), soit ordre franciscain. Créé par François d'Assise en 1210. Idéal de pauvreté très poussé, revendiqué jusqu'à la pauvreté en terme de savoir intellectuel.
• Église de Bohême : fondée par Jan Hus, elle finit par obtenir des concessions de la part du Pape. Elle se fondra dans le protestantisme.
• Devotia moderna, dévotion moderne, mouvement fondé par Gerard de Groote à la fin du XIVème siècle. Des gens prient ensemble et s'adonnent à une ascèse intérieure très importante. Il s'agit d'avoir conscience de ses imperfections et prier perpétuellement pour les racheter. Le texte fondateur en est celui de Thomas a Kempis (1380-1471), L'Imitation de Jésus-Christ, 1424, deuxième livre le plus lu dans le monde chrétien. La population a un appétit de divin.
• Fraternités de la vie commune, où étudièrent Érasme et Luther.
• Ermites de saint-Augustin, cénobites non bénédictins. Ordre où la règle est particulièrement dure.
• Béguinage : communautés qui ne sont pas composées de moines ni de moniales, vivant dans le dénuement, cherchant à atteindre la mystique par la prière. Ces pratiques réprimées au XIVème, puis tolérées, puis à nouveau réprimées. S'agit-il d'un mouvement contestataire, dangereux pour l'Église (désobéissance) ou simplement différent (innovation qui ne remet pas en cause l'autorité de l'Église) ? Là réside la mince frontière avec l'hérésie.
• OP et OFM. Ils apparaissent au XIIIème siècle. Ils correspondent à une règle de vie qui n'est ni tout à fait dans le siècle, ni tout à fait à l'écart de lui. Les frères dominicains et franciscains résident dans la ville, ils accèdent à l'espace public et doivent prêcher. Ils s'adaptent à la population.
- OP : ordre des prêcheurs ou des frères prêcheurs (ordo fratrum prædicatorum), soit ordre dominicain. Créé par Dominique de Guzman en 1215. Formation hyper élitiste.
- OFM : ordre des frères mineurs (ordo fratrum minorum), soit ordre franciscain. Créé par François d'Assise en 1210. Idéal de pauvreté très poussé, revendiqué jusqu'à la pauvreté en terme de savoir intellectuel.
• Église de Bohême : fondée par Jan Hus, elle finit par obtenir des concessions de la part du Pape. Elle se fondra dans le protestantisme.
• Devotia moderna, dévotion moderne, mouvement fondé par Gerard de Groote à la fin du XIVème siècle. Des gens prient ensemble et s'adonnent à une ascèse intérieure très importante. Il s'agit d'avoir conscience de ses imperfections et prier perpétuellement pour les racheter. Le texte fondateur en est celui de Thomas a Kempis (1380-1471), L'Imitation de Jésus-Christ, 1424, deuxième livre le plus lu dans le monde chrétien. La population a un appétit de divin.
• Fraternités de la vie commune, où étudièrent Érasme et Luther.
• Ermites de saint-Augustin, cénobites non bénédictins. Ordre où la règle est particulièrement dure.
Dernière édition par Lucy Austen le Mar 9 Mai - 13:47, édité 3 fois
Lucy Austen- Messages : 275
Date d'inscription : 14/03/2017
2. Personnages
• John Wycliff (1331-1384), spécialiste de droit canon, docteur en théologie (deux cursus donc), enseignant à Oxford. Seul. Dieu, pour lui, doit être le maître de la pensée de l'Homme. Le pouvoir pontifical est donc excessif. Le plus important est d'accéder à Dieu par la raison ou par la foi. Il critique les dépenses somptuaires. Sa désobéissance est punie par son expulsion de l'université d'Oxford dès 1381. Il est envoyé dans une petite paroisse, et continue son chemin, traduit la Bible en anglais. Il n'est que peu rappelé à l'ordre parce que son impact sur la chrétienté est contenu. Wycliff bénéficie d'une sorte de protection politique.
• Jan Hus (ou Jean Hus, 1369-1415). Théologien, à la tête de l'université de Prague. Développe le thème de la pauvreté de l'Église, veut un retour aux temps apostoliques (= évangéliques). Sermons contre les Indulgences. Excommunié par le pape. Arrêté, condamné à mort et brûlé vif en 1415. Devient un martyr pour la Bohême dont il est issu (équivalent de Jeanne d'Arc). Source d'inspiration pour Luther. Ses idées se poursuivent après lui. Au-delà d'un individu, ses idées sont véhiculées par d'autres. L'Église de Bohême obtient des concessions de la part du Pape. De même, le protestantisme veut revendiquer l'originalité d'un territoire. L'Église de Bohême s'y fondra.
• Saint Thomas d'Aquin (1225-1274, règne de Saint-Louis), Ordre des Prêcheurs, un des premiers dominicains, professeur de théologie dans l'université de Naples et celle de Paris, une des plus grandes d'occident. Il a écrit la Somme de théologie, qui applique la scolastique aux Écritures, entre 1266 et 1274. C'est un manuel de théologique à l'usage des étudiants. Il veut définir Dieu, appliquer la raison à la foi, la philosophie d'Aristote à la pensée théologique, trouver Dieu à l'aide de la raison. C'est un angle d'attaque pour les protestants : l'accès à Dieu doit-il être conditionné par la raison ? Ne doit-il pas être ouvert au plus grand nombre, ne peuvent-ils pas accéder à Dieu par la simple foi ? La hiérarchie dérange : les protestants n'ont pas besoin de ce carcan clérical. thomisme = la foi et la raison peuvent trouver un équilibre. La théologie est une science. Socle intellectuel de l'Église.
• Dun Scot (1270-1308), OFM, franciscain originaire d'Écosse, qui enseigne dans les plus grandes universités du monde (Oxford, Paris, Bologne). Dans son enseignement, il affirme qu'une part doit être laissée à la volonté de l'Homme, et que la Révélation peut remplacer la Raison.
• Guillaume d'Ockham (1290-1350), franciscain britannique. Il fournira son inspiration de Luther, en disant qu'on peut connaître Dieu par les sens, par l'intuition. La foi se trouve plutôt du côté de ce qu'on ne peut pas connaître.
• Maître Eckhart (1260-1327), dominicain qui approfondit ce que disait le précédent. On peut rencontrer Dieu par la mystique. Condamné par l'archevêque de la ville où il exerce, puis par le pape.
• Jan van Duysbroeck (1293-1381), aux Pays-Bas, son continuateur. Encourage le béguinage.
• John Colet, humaniste anglais, théologien d’Oxford, applique les méthodes de vérification des textes à son enseignement.
• Jacques Lefèvre d’Étapes, Français originaire du Val de Loire, produit un commentaire des Épîtres de Saint-Paul et des Évangiles, et traduit la Bible latine en français avec plusieurs manuscrits. Il publie en 1524 une traduction du Nouveau Testament.
Ils veulent un retour au christianisme primitif. Pour eux, la rénovation peut se faire en interne.
• Le cénacle de Meaux. Particulièrement célèbre entre 1521 et 1525. Il s'agit d'un groupe de savants, qui équivaut à l’Académie aldine, dirigé par Guillaume Briçonnet (1472-1534), évêque de Meaux, confesseur d’Anne de Bretagne, qui fut aussi archevêque de Reims. Le cénacle est soutenu par Marguerite de Navarre, sœur de François Ier. Il est constitué de pointures intellectuelles, dont Jacques Lefèvre d’Étaples (1450-1537) et Guillaume Farel (1489-1565), qui bascule du côté de la Réforme.
• Erasme (1467-1536), surnommé "prince des humanistes", a fait de grands voyages dans toute l’Europe. Il est un globe-trotter de l’humanisme. Originaire de Rotterdam, issu d'un prêtre et de la femme d'un médecin. Il se décrit comme un enfant malingre. Élevé à Bois-Le-Duc, dans des écoles particulières : Fraternités de la vie commune, avec la forme très exigeante et austère de la devotio moderna, qui entretiennent un rapport au Christ dans la foi vécue et souffrante. Il commence une carrière ecclésiastique, devient prêtre en 1492 et travaille dans le diocèse de Cambrai. Il va ensuite à Paris faire une formation en théologie, au collège Montaigu, une structure d’accueil équivalente de l’internat, mais n’en supporte pas les conditions. Il arrive, grâce à un ami riche (??), à partir à Oxford. Il y rencontre des humanistes, la cour anglaise. Il publie des textes : des Adages, le Manuel du soldat chrétien (1503), où il critique de la religion de son temps, appelle à vivre la foi selon les préceptes de la devotio moderna. En 1504, il commence à travailler sur le Nouveau Testament. Il traduit en latin un manuscrit grec très ancien du Nouveau Testament, dont il fait cadeau au Pape lorsqu'il l'achève, en 1516. Érasme s'impose comme une référence dans la connaissance biblique. Ce n’est pas une recherche gratuite qu'il accomplit, mais une démarche de purification de l’écriture. Au terme de sa vie, il consacre beaucoup d’énergie à la promotion des langues qu’il considère comme sacrées (latin, grec, hébreu) et fonde le Collège trilingue. Il reste toujours dans l’Église : le pape lui propose même de devenir cardinal, et même s'il refuse cette distinction, il ne rompt jamais avec Rome, malgré les sollicitations de Luther.
• Grands humanistes précoces : Lorenzo Valla (1407-1457), pionnier, originaire de Florence ; Marsile Ficin (1433-1499); Pic de la Mirandole (1463-1494); Guillaume Budé (1468-1540); Thomas More (1477-1535); Antonio de Nebrija (1444-1522); John Colet (1466-1519). Ils sont tous des latinistes et hellénistes émérites, intéressés par les langues orientales (hébreu, arabe), notamment Pic de la Mirandole.
• Les rois catholiques
• Thomas de Torquemada (1420-1498), Inquisiteur général proche des rois catholiques
• Raphaël, peintre de crucifixions
• Lucas Cranach, peintre de La Foi et la Grâce
• Albert de Hohenzollern, archevêque de Mayence, qui fait rembourser ses frais pour sa "campagne" par les indulgences
• Johann Tetzel, dominicain responsable de la promotion des Indulgences. "So bald das Geld im Kasten klingt, die Seele aus dem Fegefeuer springt." Répond aux 95 thèses de Luther par 166 autres thèses.
• Thomas de Vio "Cajetan", un des théologiens affrontés par Luther à Heidelberg
• Frédéric de Saxe "Le sage", protecteur de Luther
• Jean Eck, un des théologiens affrontés par Luther à Heildelberg
• Léon X, pape qui convoqua Luther
• Andras Bodenstein "Carlstadt" (1480-1541)
• Thomas Müntzer (1490-1525)
• Ulrich von Hutten
• Frantz von Sickingen
• Jan Hus (ou Jean Hus, 1369-1415). Théologien, à la tête de l'université de Prague. Développe le thème de la pauvreté de l'Église, veut un retour aux temps apostoliques (= évangéliques). Sermons contre les Indulgences. Excommunié par le pape. Arrêté, condamné à mort et brûlé vif en 1415. Devient un martyr pour la Bohême dont il est issu (équivalent de Jeanne d'Arc). Source d'inspiration pour Luther. Ses idées se poursuivent après lui. Au-delà d'un individu, ses idées sont véhiculées par d'autres. L'Église de Bohême obtient des concessions de la part du Pape. De même, le protestantisme veut revendiquer l'originalité d'un territoire. L'Église de Bohême s'y fondra.
• Saint Thomas d'Aquin (1225-1274, règne de Saint-Louis), Ordre des Prêcheurs, un des premiers dominicains, professeur de théologie dans l'université de Naples et celle de Paris, une des plus grandes d'occident. Il a écrit la Somme de théologie, qui applique la scolastique aux Écritures, entre 1266 et 1274. C'est un manuel de théologique à l'usage des étudiants. Il veut définir Dieu, appliquer la raison à la foi, la philosophie d'Aristote à la pensée théologique, trouver Dieu à l'aide de la raison. C'est un angle d'attaque pour les protestants : l'accès à Dieu doit-il être conditionné par la raison ? Ne doit-il pas être ouvert au plus grand nombre, ne peuvent-ils pas accéder à Dieu par la simple foi ? La hiérarchie dérange : les protestants n'ont pas besoin de ce carcan clérical. thomisme = la foi et la raison peuvent trouver un équilibre. La théologie est une science. Socle intellectuel de l'Église.
• Dun Scot (1270-1308), OFM, franciscain originaire d'Écosse, qui enseigne dans les plus grandes universités du monde (Oxford, Paris, Bologne). Dans son enseignement, il affirme qu'une part doit être laissée à la volonté de l'Homme, et que la Révélation peut remplacer la Raison.
• Guillaume d'Ockham (1290-1350), franciscain britannique. Il fournira son inspiration de Luther, en disant qu'on peut connaître Dieu par les sens, par l'intuition. La foi se trouve plutôt du côté de ce qu'on ne peut pas connaître.
• Maître Eckhart (1260-1327), dominicain qui approfondit ce que disait le précédent. On peut rencontrer Dieu par la mystique. Condamné par l'archevêque de la ville où il exerce, puis par le pape.
• Jan van Duysbroeck (1293-1381), aux Pays-Bas, son continuateur. Encourage le béguinage.
• John Colet, humaniste anglais, théologien d’Oxford, applique les méthodes de vérification des textes à son enseignement.
• Jacques Lefèvre d’Étapes, Français originaire du Val de Loire, produit un commentaire des Épîtres de Saint-Paul et des Évangiles, et traduit la Bible latine en français avec plusieurs manuscrits. Il publie en 1524 une traduction du Nouveau Testament.
Ils veulent un retour au christianisme primitif. Pour eux, la rénovation peut se faire en interne.
• Le cénacle de Meaux. Particulièrement célèbre entre 1521 et 1525. Il s'agit d'un groupe de savants, qui équivaut à l’Académie aldine, dirigé par Guillaume Briçonnet (1472-1534), évêque de Meaux, confesseur d’Anne de Bretagne, qui fut aussi archevêque de Reims. Le cénacle est soutenu par Marguerite de Navarre, sœur de François Ier. Il est constitué de pointures intellectuelles, dont Jacques Lefèvre d’Étaples (1450-1537) et Guillaume Farel (1489-1565), qui bascule du côté de la Réforme.
• Erasme (1467-1536), surnommé "prince des humanistes", a fait de grands voyages dans toute l’Europe. Il est un globe-trotter de l’humanisme. Originaire de Rotterdam, issu d'un prêtre et de la femme d'un médecin. Il se décrit comme un enfant malingre. Élevé à Bois-Le-Duc, dans des écoles particulières : Fraternités de la vie commune, avec la forme très exigeante et austère de la devotio moderna, qui entretiennent un rapport au Christ dans la foi vécue et souffrante. Il commence une carrière ecclésiastique, devient prêtre en 1492 et travaille dans le diocèse de Cambrai. Il va ensuite à Paris faire une formation en théologie, au collège Montaigu, une structure d’accueil équivalente de l’internat, mais n’en supporte pas les conditions. Il arrive, grâce à un ami riche (??), à partir à Oxford. Il y rencontre des humanistes, la cour anglaise. Il publie des textes : des Adages, le Manuel du soldat chrétien (1503), où il critique de la religion de son temps, appelle à vivre la foi selon les préceptes de la devotio moderna. En 1504, il commence à travailler sur le Nouveau Testament. Il traduit en latin un manuscrit grec très ancien du Nouveau Testament, dont il fait cadeau au Pape lorsqu'il l'achève, en 1516. Érasme s'impose comme une référence dans la connaissance biblique. Ce n’est pas une recherche gratuite qu'il accomplit, mais une démarche de purification de l’écriture. Au terme de sa vie, il consacre beaucoup d’énergie à la promotion des langues qu’il considère comme sacrées (latin, grec, hébreu) et fonde le Collège trilingue. Il reste toujours dans l’Église : le pape lui propose même de devenir cardinal, et même s'il refuse cette distinction, il ne rompt jamais avec Rome, malgré les sollicitations de Luther.
• Grands humanistes précoces : Lorenzo Valla (1407-1457), pionnier, originaire de Florence ; Marsile Ficin (1433-1499); Pic de la Mirandole (1463-1494); Guillaume Budé (1468-1540); Thomas More (1477-1535); Antonio de Nebrija (1444-1522); John Colet (1466-1519). Ils sont tous des latinistes et hellénistes émérites, intéressés par les langues orientales (hébreu, arabe), notamment Pic de la Mirandole.
• Les rois catholiques
• Thomas de Torquemada (1420-1498), Inquisiteur général proche des rois catholiques
• Raphaël, peintre de crucifixions
• Lucas Cranach, peintre de La Foi et la Grâce
• Albert de Hohenzollern, archevêque de Mayence, qui fait rembourser ses frais pour sa "campagne" par les indulgences
• Johann Tetzel, dominicain responsable de la promotion des Indulgences. "So bald das Geld im Kasten klingt, die Seele aus dem Fegefeuer springt." Répond aux 95 thèses de Luther par 166 autres thèses.
• Thomas de Vio "Cajetan", un des théologiens affrontés par Luther à Heidelberg
• Frédéric de Saxe "Le sage", protecteur de Luther
• Jean Eck, un des théologiens affrontés par Luther à Heildelberg
• Léon X, pape qui convoqua Luther
• Andras Bodenstein "Carlstadt" (1480-1541)
• Thomas Müntzer (1490-1525)
• Ulrich von Hutten
• Frantz von Sickingen
Lucy Austen- Messages : 275
Date d'inscription : 14/03/2017
3. Définitions
Hérésie = déviance par rapport à la doxa. A l'intérieur de la religion, une mauvaise interprétation. Il ne s'agit pas de créer un Dieu nouveau.
Réforme = retour aux sources, synonyme de renovatio. Elle veut renouveler le christianisme à la lumière de la Bible. Ce n'est pas l'innovation. Elle ne prétend pas renouveler la doctrine, la foi, quoique cela arrive bel et bien parfois, mais seulement les pratiques, la discipline. Certains sacrements sont écartés parce qu'ils ne trouvent pas d'écho dans les sources. Infinité de variations, de positions.
Décrétale =
Réforme = retour aux sources, synonyme de renovatio. Elle veut renouveler le christianisme à la lumière de la Bible. Ce n'est pas l'innovation. Elle ne prétend pas renouveler la doctrine, la foi, quoique cela arrive bel et bien parfois, mais seulement les pratiques, la discipline. Certains sacrements sont écartés parce qu'ils ne trouvent pas d'écho dans les sources. Infinité de variations, de positions.
Décrétale =
Lucy Austen- Messages : 275
Date d'inscription : 14/03/2017
4. Textes
- Somme de Théologie, Thomas d'Aquin, entre 1266 et 1274
- L'Imitation de Jésus-Christ, Thomas a Kempis, 1424
- Manuel du Soldat chrétien, Érasme, 1503
- Défense des sept sacrements, Henri VIII, 1521
- Commentaire sur la vraie et la fausse religion, Zwingli, 1525
- Texte en 14 points, Luther et Zwingli, 1529
- Acte de succession, de soumission et de suprématie, 1534
- Acte des dix articles, Henri VIII, 1536
- Acte des six articles, Henri VIII, 1539
- Les Juifs et leurs mensonges, Luther, 1543
- Acte des quarante-deux articles, Edward VI, 1553
- L'Imitation de Jésus-Christ, Thomas a Kempis, 1424
- Manuel du Soldat chrétien, Érasme, 1503
- Défense des sept sacrements, Henri VIII, 1521
- Commentaire sur la vraie et la fausse religion, Zwingli, 1525
- Texte en 14 points, Luther et Zwingli, 1529
- Acte de succession, de soumission et de suprématie, 1534
- Acte des dix articles, Henri VIII, 1536
- Acte des six articles, Henri VIII, 1539
- Les Juifs et leurs mensonges, Luther, 1543
- Acte des quarante-deux articles, Edward VI, 1553
Dernière édition par Lucy Austen le Lun 22 Mai - 11:22, édité 2 fois
Lucy Austen- Messages : 275
Date d'inscription : 14/03/2017
5. Art
Dürer, L'Apocalypse, 1498
Raphaël, Dispute du Saint-Sacrement, 1510
Hans Holbein le Jeune, Hercules germanicus, 1522
Lucas Cranach l'Ancien, L'âne-pape, 1545 (?).
Frans Francken le Jeune, Allégorie de l'abdication de l'empereur Charles Quint à Bruxelles, 1620.
Lucy Austen- Messages : 275
Date d'inscription : 14/03/2017
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